L'histoire :
Un garçon, une arme à la main, attend l’homme qui a tué sa mère.
Une inspectrice de police perturbée affronte son passé à la suite d’une fusillade meurtrière.
Après treize ans de prison, celui qui fut un bon flic se retrouve libre tandis que, dans la forêt profonde, sur l’autel d’une église abandonnée, un corps refroidit enveloppé dans un drap blanc…
C’est une ville au bord du gouffre.
C’est le chemin de la rédemption.
Mon avis :
Adrian Wall, ancien fonctionnaire de police se retrouve libre après avoir passé 13 ans en prison pour le meurtre d'une femme retrouvée sur l'autel d'une église, recouverte d'un drap blanc.
Elisabeth, inspectrice de police a toujours cru en l'innocence d'Adrian, même si les preuves sont pourtant accablantes. Actuellement démise de ses fonctions car accusée d'avoir torturé deux hommes pour sauver Chinning, cette jeune fille enfermée dans une cave, elle se rapproche d'Adrian, toujours persuadée qu'il n'a pas commis ce meurtre. Elle retrouve un homme blessé, meurtri dans sa tête et dans son corps qui est rempli de nombreuses cicatrices.
Elisabeth s'est prise d'affection pour Gideon, ce gamin orphelin de mère qui n'a plus qu'une seule obsession : descendre celui qui a assassiné sa mère dès sa sortie de prison. S'occuper de Gideon, c'est une façon de se sentir utile, de donner son amour, d'aller vers l'avenir et d'effacer autant que possible son passé, tragique, douloureux et rempli de violences physiques et morales. Sur tous les fronts, en essayant de demêler le vrai du faux, elle va combattre ses démons.
La vie continue dans ce village austère, les rues sont sombres, vides, l'ambiance sordide face aux crimes incessants laissent les habitants démunis.
La vie de chacun des personnages est faite de non-dits, de secrets, de trahisons. Tous m'ont interpellée, m'ont touchée et émue, ce qui est vraiment rare dans un roman, car j'ai souvent une préférence pour l'un d'eux. L'atmosphère noire, où le suspens va grandissant fait de ce thriller un excellent moment de lecture car l'auteur par sa plume addictive et ensorcelante nous entraîne dans un monde où le mot rédemption prend tout son sens.
Quelques mots sur l'auteur :
Depuis son premier best-seller, Le Roi des mensonges, John Hart a été encensé par la critique. On a comparé son écriture à celle de Pat Conroy, de Cormac McCarthy et de Scott Turow. Chaque nouveau roman fait grimper John Hart plus haut dans la liste des best-sellers du New York Times à mesure que son style magistral et son talent pour inventer des univers lui font conquérir des lecteurs d’un bout à l’autre du monde. Il est le seul écrivain à avoir remporté deux fois le Prix Edgar du meilleur roman pour La Rivière rouge et L’Enfant perdu. La maison de fer fut également un excellent roman .Redemption road est sans doute son œuvre la plus aboutie.