un, deux, trois sommeil - Gilles Vincent
Un auteur que j'apprécie depuis la lecture de "trois heures avant l'aube" et qui écrit également de la littérature jeunesse
A Pau, le commissaire Jens Holtan s'ennuie dans son bureau du commissariat central. Les affaires ne sont pas des plus trépidentes, et la monotonie s'installe jusqu'a ce jour de juin 2013 ou la jeune lieutenant de police, Inès Nieves, lui amène sur son bureau une enveloppe sur laquelle est griffonné son nom. Dedans, une photo en noir et blanc, dessus un médecin connu, allongé sur son canapé stylé, une flaque de sang se rependant sur le carrelage , le long de son bras inerte. C'est une vague connaissance du commissaire qui se retrouve étonné de cette mise en scène et surtout d'avoir recu personnellement cette photo . Il mène son enquête et quelques jours après d'autres personnes sont retrouvées, mortes dans des situations qui laissent penser à un suicide plutôt qu'a un assassinat.
Avec l'aide de ses deux coéquipiers, Inès et Noureddine, il va chercher le rapport existant entre ces personnages connus et influents et enquetera au sein de l'armée ou il comprendra que celui ou celle qui cherche a se venger par ces meurtres a connu le chagrin et le désespoir et manipule habilement ses victimes.Un soupcon d'amour et la culpabilité sont aussi au rendez vous.
J'ai retrouvé dans ce livre , l'écriture fluide, sans longueurs de Gilles Vincent , On a hate de connaitre le dénouement . j'aurais cependant aimé une fin un peu plus travaillée et surtout un roman plus long , car il est très et trop court 155 pages seulement.
Un, deux, trois sommeil - Gilles Vincent - parution mars 2016 aux Editions Cairn -
4éme de couverture :
Dans son bureau du commissariat central de la rue O'Quin à Pau, le commissaire Jens Holtan peine à sortir de sa longue hibernation. Les affaires se suivent et se ressemblent, maussades et ennuyeuses comme les après-midi de pluie sur le Béarn.
Ce qu'il ne peut deviner, c'est que dans moins d'une minute, le lieutenant Inès Nieves va surgir dans son bureau.
Dans l'enveloppe qu'elle déposera, l'attend la photographie d'un corps inerte. Un notable du coin. Sans vie.
Un corps allongé dans une posture étrange, à même le cuir fauve de son canapé de standing.
Et s'il n'était que le premier de la liste...
Sur la ville prête à sombrer dans la torpeur de l'été, un vent de panique s'apprête à tout balayer.